Pouvez-vous présenter votre exploitation et vos objectifs ?
« Notre objectif est de développer de nouvelles cultures pour trois raisons majeures :
- Gérer le quota eau délivré chaque année par l’agence de bassin,
- Trouver des solutions suite aux contraintes de désherbage (arrêt de produits, gestion de la flore…),
- Optimiser les marges et trouver une valeur ajoutée,
- Arrêt de la culture de colza, dû à une difficulté d’implantation depuis août 2018, avec une problématique de désherbage. »
Pour vous, le sorgho, est-ce une découverte ou une culture déjà présente sur l’exploitation ?
« Cela fait deux ans, que nous cultivons du sorgho grain avec l’appui de l’Ets LEPLATRE. Il s’agit d’une culture qui fonctionne bien. En 2020, le rendement moyen en sec était de 73 quintaux/ha, et d’environ 81 quintaux/ha en irrigué. Cependant nous maîtrisions mal l’irrigation, que nous avons effectuée en un seul passage, avec des redoublements à certains endroits.
Donc sur la campagne 2021, nous avons pour objectif d’améliorer le pilotage de l’irrigation, avec l’appui technique de RAGT Semences. Pour ce qui est du semis, nous l’effectuons avec un semoir à céréales (Kuhn).
Nous respectons les densités de semis préconisées par les différentes firmes, comme RAGT Semences. Au niveau de la date, nous essayons de le réaliser entre le 5 et le 15 mai. C’est une culture pour laquelle nous maîtrisons facilement le désherbage. Notre objectif sur cette culture est d’augmenter notre marge brute/ha, cela doit passer par des rendements plus élevés et la possibilité de réaliser le séchage à la ferme. »
Cette année pour la première fois, vous allez réaliser avec RAGT Semences un essai SORGHO, qu’attendez-vous de cette collaboration ?
« Oui nous allons réaliser un essai en sorgho grain irrigué, ainsi qu’en non irrigué. Nous allons travailler le dossier irrigation et voir le nouveau TS Fortify appliqué sur la génétique RAGT Semences. Dans les années à venir, en n+1 et n+2, nous travaillerons sur la réduction d’écartement (0.50m) avec un semoir mono graine (maïs), cela se fera lors du changement de semoir. »
Si vous connaissez déjà le sorgho RAGT, pourquoi en êtes-vous satisfait ? Connaissiez-vous la génétique RAGT globale, qu’en pensez-vous ?
« Jusqu’à présent, je travaillais avec la génétique RAGT uniquement pour les céréales à paille, car ce sont des produits performants, notamment en blé tendre, blé dur et orge brassicole mais jamais pour le sorgho étant donné que c’est une nouvelle culture pour moi. Je vais également tester des nouveautés en maïs grain (flux 2021 en G2 et G3), ce printemps 2021.
Cependant avec les essais que l’on va mettre en place, je connaîtrais mieux la génétique RAGT, et de la même façon je pourrais davantage approfondir la culture du sorgho. Le point que nous devons améliorer est le suivi de l’irrigation, vis-à-vis du cycle de la plante (stade, quantité d’eau…). »
