Fertilisation du colza

Fertilisation du colza

Comme pour toutes cultures il est important d’adapter la stratégie de fertilisation à l’état de votre culture et à votre objectif de rendement.    

Consommation d’azote par le colza.

Le colza est une plante qui a besoin de quantités d’azotes importantes, il lui faut 6.5 unités d’azote pour produire un quintal (contre 4.5 pour un quintal de Tournesol par exemple).

Cependant, attention, apporter trop d’azote réduit la teneur en huile environ 0.5 point d’huile pour 40 kg d’azote par hectare en plus.

Le colza a la capacité d’absorber de l’azote durant l’automne, pour ensuite pouvoir la consommer à la reprise de végétation. Cette azote est stockée dans les feuilles et les racines, il est donc nécessaire d’évaluer la biomasse du colza durant l’hiver, pour ajuster l’azote que l’on apportera en sortie hiver.    

En effet 1 kg de biomasse aérienne (au m2) équivaut à 60 unités d’azote absorbé.

Pour avoir une idée précise de la biomasse il est nécessaire de réaliser une pesée, en entrée hiver et en sortie hiver.

Vous pourrez ensuite à l’aide de la réglette azote colza calculer la dose d’azote nécessaire au printemps. 

Périodes d’apport.

Pour optimiser au maximum les apports il est important de bien évaluer l’état de votre colza en sortie hiver, et de connaître la dose d’azote que vous souhaitez apporter.

De même fractionner les apports est conseillé, car selon l’état général du colza, il aura plus ou moins besoin d’azote à la reprise de végétation.

 

 

 

 

En effet on constate que les colzas avec une biomasse importante en entrée hiver, ont stocké suffisamment d’azote, pour la reprise de végétation et donc ne subisse pas une faim d’azote.

Les apports peuvent donc être décalés au stade début montaison.

Les autres éléments nutritifs.

Dans la nutrition du colza le phosphore et le soufre ont une place majeure aussi.

En effet le colza nécessite beaucoup de soufre pour se développer, de l’ordre de 200kg de SO3 par ha pour en moyenne 35 q/ha.

Les carences en soufre pour un colza peuvent avoir des conséquences importantes de l’ordre de 10 à 20 quintaux en moins par hectare.

Elles peuvent s’exprimer à différents moments du cycle du colza :

  • Montaison : Jaunissement du limbe des feuilles du haut, qui provoque par la suite un ralentissement de la croissance.
  • Floraison : Blanchissement des fleurs, qui apparaît en premier dans les endroits de la parcelle où l’enracinement est mauvais.
  • Maturation : Avortement ou formation de grosses siliques vides, entrainant une perte de rendement.

Pour éviter les carences, il est recommandé d’apporter à la reprise de végétation 75 unités de soufre sous la forme SO3, soit début février dans le sud et fin mars début avril dans le Nord. 

Pour plus d’informations au sujet du colza, contactez un expert RAGT.

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